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#16
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Toorop : ce que je voulais dire, c'est que la plupart du temps, le coup de fil ne suffit pas, alors que le courrier "officiel" montrant qu'on connait ses droits et qu'on ira jusqu'au bout s'il le faut, lui, a beaucoup plus d'impact. Pour autant, si ça ne marche pas, ça n'oblige pas aux frais d'un procès. Donc, avant d'engager de couteux avocats, il devrait essayer le courrier. (même si, on est d'accord, les frais de justice lui seront remboursés par le journal, s'il gagne) |
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#17
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Citation:
C'est déjà mieux que rien, ça fait un peu de pub, et ça les oblige à marquer un minimum de respect car non seulement ils ont baffouer ses droits d'auteur, mais en plus ils ont été insultant lors de son appel. C'est une insulte pour tous les photographes, inadmissible pour un journal... Lors de ton courrier avec A/R, je te conseil de le terminer par: "ce courrier vaut recourt gracieux", ce qui veut dire que tu ne compte pas en rester là, c'est en quelques sorte une première sommation! Par là il comprennent que tu t'es renseigné sur les démarches et procedures, que c'est du sérieux. Ils ont plutôt interêt à te prendre au sérieux et non à te manquer de respect. |
#18
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je vais plutôt tenter le courrier que l'avocat. et je suis plutôt partant pour l'€uro symbolique et l'erratum , qu'autre chose. Petit détail qui me chagrine : j'en ai parlé à beaucoup d'amis " pro " dans leur catégorie ( dessinateur etc ) qui ont eux-mêmes travaillé pour ce journal ( bizarrement je ne trouve pas une seule personne qui me dise que leur collaboration s'est bien déroulée ) , et le gros risque que je prends , parait-il , c'est de me griller sur la place publique... De me faire passer pour le casse bonbon de service , et d'être mal vu. Ça serait triste pour un petit jeune qui se lance , non ? enfin voila , tout le monde me dit de laisser tomber , et à l'avenir de mettre un calque sur mes photos avec ma signature en gros , avant de les mettre sur internet. |
#19
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Citation:
C'est dans ces cas qu'on voit l'intérêt d'une association de défense à l'Anglo-saxonne qui, elle, aurait les moyens d'engager des poursuites. Si les photographes amateurs et professionnels étaient prêts à payer quelques dizaines d'euros par an, le fond de réserve permettrait de payer des avocats. |
#20
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Citation:
Quoiqu'en disent les ecrits sacrés Goliath craint rarement David. @Azety: Cette photo avait pour but d'illustrer quoi ? Quelque chose en rapport avec le groupe ? Par ailleurs ils sont peut etre de parfaite bonne foi. Ce que je veux dire par la c'est qu'ils payent des agences photo pour leurs illustrations, il suffit que cette agence ait ta photo et du coup ils ne sont plus responsable (en tout cas ils peuvent se retouner contre l'agence). La tu va me dire, oui mais alors c'est l'agence qui est responsable. Et la ça peut se defendre si c'est quelqu'un qui t'a volé ta photo pour le mettre en vente via cette agence (genre fotolia....). Si cette personne est hors France c'est terminé. Bref tout ça pour dire que les choses ne sont jamais simple. A ta place, si tu ne comptes pas aller en justice, je ferais beaucoup de bruit autours de cette affaire (les sites web sont toujours friand d'info "gratuites"....). A mon avis ça aura beaucoup plus d'impact qu'une lettre avec AR qui ira directement a la poubelle. Dans tous les cas tient nous au courant de la suite. |
#21
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Un petit journal local, faut pas non plus dire que c'est un mastodonte, les grandes presses comme Le Monde, Libé ou le Figaro ont du mal à faire du résultat parce que de plus en plus Internet leurs piquent des lecteurs, donc le journal du département, je ne suis pas bien sûr qu'ils aient le poids de mettre le paquet dans un procès. Moi je trouve ça un peu dégueulasse, et c'est toujours les mêmes qui se font avoir et à qui on conseille de fermer sa gueule... C'est sans doute malheureusement vrai que si on tente de faire valoir ses droits, on passe pour l'emmerdeur de service, et si le monde de la photo professionnel c'est baisser son pantalon pour réussir, je suis bien content de ne pas avoir choisi cette voie. |
#22
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les journalistes ne passe pas par des agences, quand ils font un papier sur un groupe, il demande au groupe leur adresse internet, et vont y piocher les photos qu'ils ont besoins pour leurs articles... il se posent rarement la questions des droits d'auteurs, tellement habitué a ce que les groupes fournissent gratuitement des photos de presse... fais un courrier AR, en rappellant tes droits et tu peux même y glisser une facture (si toutefois tu as l'autorisation légale d'émettre une facture) Sinon, ils ont la possibilité de te payer en tant que CLP, mais ça n'ira pas loin... et c'est sous condition de bonne entente.... et si les musiciens sont de tes amis... pense que tout ce que tu feras contre le journal, ils en seront les premièrs touché, le journaliste refusera désormais de parler d'eux... et c'est dégueulasse... |
#23
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la photo avait pour but d'illustrer un concert dans un bar. quels sites internet ? je crois que ce genre d'info n'intéressera personne,pas même les sites et journaux locaux. Apparemment la pratique est très courante chez ce journal. Non je n'ai pas de quoi facturer , suis un simple particulier. Pour les musiciens , on est pas les meilleurs amis du monde donc je vais pas en mourir ^^ Pour le journal , ça ne me dit toujours pas ce que je dois faire , j'ai le choix entre attaquer de front et PEUT-ETRE obtenir un gain de cause purement morale , et me la fermer pour ne pas créer trop d'histoire et espérer faire mon chemin ... Dernière modification par Azety 27/02/2009 à 12h10. |
#24
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Azety : je pense que les histoires de "grillage" sont plutôt du mythe (pour ce genre d'affaires). Tout ce que tu risques, c'est de passer pour un professionnel qui tient à ce qu'on respecte son travail, si mieux que d'être un pigeon qui offre ses photos aux journaux. Cybérien : je ne sais pas combien de temps ça prend, effectivement, et c'est bien pour ça que je conseillais la lettre avant d'engager des frais. Mais, si ici ça ne vaut pas réellement le coup, ça ne sera peut-etre pas le cas pour d'autres. Toorop : le journal peut aussi l'enquiquiner pour "diffamation".. Par contre, en fait, même si ça passe par l'étranger, dès que le produite contrefait est trouvable sur le sol français, alors c'est du ressort de la loi française. Et puis, en soit, l'intermédiaire, il faut l'ignorer, c'est au journal de se retourner contre lui après. Azety : franchement, y'a pas d'histoires à créer ; ils ont agit dans l'illégalité, qu'ils soient un petit journal ou pas. Après, c'est à toi de voir ce que tu veux leur demander. Mais il ne faut surtout pas laisser passer : c'est du vol ! |
#25
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oui, on est tous d'accord, la dessus... un courrier recommandé AR, avec demande de réparation, soit un erratum avec ton nom, soit une rémunération symbolique soit les deux... mais pour travailler avec la presse locale, une photo ne dépasse que rarement les 25 euros... mais ça vaut le coup, ne serait ce que pour la forme... |
#26
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Tu crois que l'Est Eclair a depeché un photographe a Amsterdam pour cette photo ? Citation:
Citation:
![]() Essaye la lettre avec AR, ou mieux pour une centaine d'euro tu passes par un avocat qui va envoyer la meme demande sous peine de poursuite. Ce sera plus credible et a mon avis aura un poid un peu plus important que ta lettre (rien ne t'oblige de poursuivre la procedure apres....). Pour info, a une epoque un site internet tres connu avait utilisé une des marques que je possede pour un de leur produit. je les avais contacté gentillement ça n'a pas donne de suite. J'ai contacte un avocat, qui m'a proposé de faire un referé. Il a prevenu la boite et le lendemain ma marque avait disparu de leur site..... Citation:
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#27
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Citation:
tu as juste a lire ce que j'ai écrit...et ne pas le transformer... Citation:
Les journaliste pompent sur les sites des musiciens quand ils veulent une photos... sur les sites des villes quand ils veulent l'église en photos, etc... maintenant si tu veux qu'on parle de l'actualité mondiale (ce qui n''est pas le sujet ici), celle qui se traite en temps réèlle, des dépèches AFP, mais c'est un autre débat... . . Dernière modification par Caramel 27/02/2009 à 12h52. |
#28
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+1 je crois effectivement que ce n'est pas une histoire d'argent dans ton cas, mais de respect. Si on laisse passé ça, c'est quoi la prochaine étape dans le non respect des droits (d'auteur). Si quelqu'un se permettait de mettre un de leurs articles sur son site sans leur autorisation, je ne pense pas qu'il laisseraient passer, eux. |
#29
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tout ca est vraiment dommage mais le crédit suffisait ne lache rien |
#30
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tout à été dit je crois. Je te conseille quand même d'écouter les liens que j'ai mis, ils sont très intéressants, ainsi que de contacter (ça n'engage à rien) l'UPC (union des photographes créateurs) http://www.upc.fr/ ils apportent un soutient qui peut être gratuit, en tout cas, se renseigner est gratuit ![]() Sur leur site, dans la FAQ, je pense que ça résume à peu près toutes tes questions. Qu'est ce que le droit moral ? L’auteur bénéficie sur son œuvre de droits moraux perpétuels, inaliénables et imprescriptibles que l’on peut regrouper en 4 catégories : - Le droit à la paternité qui permet à l’auteur de réclamer la mention de son nom sur toutes les diffusions de son œuvre ou au contraire de dissimuler son nom. - Le droit au respect de son œuvre qui permet à l’auteur de vérifier que l’on ne modifie pas son œuvre, ni l’esprit de celle-ci. - Le droit de divulgation qui permet à l’auteur, et à lui seul, de décider de faire connaître son œuvre par le public au moment et sous les conditions qu’il aura choisis. - Le droit de repentir qui permet à l’auteur de retirer son œuvre alors qu’il en a déjà cédé les droits, il devra alors indemniser préalablement le préjudice subi par le cessionnaire. Quelle est la durée de protection des oeuvres ? Selon l’article L.123-1 du CPI, la durée de protection est de 70 ans après le décès de l’auteur. Durant cette période, l’auteur a donc la possibilité d’exploiter pécuniairement son œuvre. Au-delà de ces 70 ans, l’œuvre tombe “ dans le domaine public ” : le droit à l’information l’emporte et le public peut jouir librement de l’œuvre. Que faire en cas de contrefaçon ? Il est important avant toute action de pouvoir prouver la paternité de l’œuvre et la contrefaçon (constat d’huissier, possession d’exemplaires contrefaisants, etc.). Il vous appartient ensuite de prendre contact avec l’auteur de la contrefaçon afin de demander des indemnités. Il est nécessaire d’envoyer une lettre recommandée avec Accusé de réception précisant le nombre de photos contrefaites et une proposition de transaction. En général, l’indemnité est égale au double du montant des droits d’auteur. Dernière modification par BZHades 27/02/2009 à 13h12. |
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